Vous pourrez vous procurer ces livres sur les salons du livre auxquels je participe

(voir onglet "mon actu"),

ou en les commandant sur ce site exclusivement.

Pour commander, il vous suffit de me laisser un mail par le biais du formulaire dans l'onglet contact.

Dès réception de votre règlement, votre livre vous sera envoyé dans les plus brefs délais, dédicacé et sans frais de port (France métropolitaine).

 

Alors n'hésitez plus...

Bonne lecture !

 

Thorolf, le réveil du loup

 

Fin de l’hiver 392.  Trois hommes arpentent les landes et les collines calédoniennes,  bravant le vent froid et les dangers.

Fort de la fougue de sa jeunesse et des certitudes de sa toute nouvelle foi chrétienne, Conaing part de l'autre côté du mur d'Hadrien, pour évangéliser les Pictes.

Là-bas, en terre hostile, au fil des rencontres et des déceptions, le Loup enfoui en lui va se réveiller et il sera confronté à ses doutes et ses propres contradictions.

 

Entre sa foi et sa liberté, quel choix fera-t il ?

Format : 14,85 x 21 cm 

276 pages

Prix : 12 €

 

Un court extrait du livre :

 

[...]

- Entrez ! Cathal vous attend.

Cathal était assis  contre le mur de droite,  sur une sorte de siège recouvert d’une peau de mouton. La pièce était chichement éclairée par quelques lampes à graisse qui fumaient et puaient le rance. De chaque côté du siège du chef, contre le mur, un banc de bois, bas, pour les conseils et les visiteurs. Quelques boucliers accrochés à la paroi faisaient office de décoration.

 

- Alors, c’est toi le moine qui vient nous parler du Dieu des Chrétiens ? … Approche, que je te voie mieux ! Approchez, ne craignez rien ! dit une voix grave et rauque.

Une main s’agita, accompagnant les paroles, faisant signe de s’avancer.

Les trois hommes obéirent donc et ployèrent longuement l’échine devant le chef du clan.

 

Si Cathal était, comme son nom le signifiait, « fort dans la bataille », cela ne se remarquait pas de prime abord par sa musculature, a priori modeste, mais plutôt par ses cicatrices et le tableau de chasse ostensiblement affiché au mur derrière son siège : deux crânes desséchés et noircis enchâssés dans une petite niche au-dessus de lui ainsi qu’une impressionnante série de scalps, macabres trophées qui donnèrent un haut-le-cœur au pauvre Alban. Pour le reste, bien qu’étant un chef de clan reconnu, il ne portait que des braies de grosse laine et une chemise, n’affichait d’autres bijoux ou bimbeloterie qu’un torque d’argent torsadé, terminé de chaque côté par une boule. Il avait mis sur ses épaules une peau de mouton, retenue sur le devant par une grosse épingle de fer.

 

Il se pencha légèrement en avant :

- Bienvenue, étrangers. Tout d’abord, avez-vous fait un bon voyage ?

Alban chassa de ses pensées les crânes et les scalps, déglutit et se concentra sur ses connaissances de la langue de leur hôte. Il commença à parler, cherchant ses mots au départ :

- Oui, Seigneur Cathal. Notre… périple  jusqu’ici a été un peu fatigant… toutefois sans encombres. Mais laisse-moi te présenter Conaing qui, lui, va retrouver un autre moine plus loin encore vers le nord, afin d’instruire, comme moi, d’autres tribus dans la foi chrétienne !

 

Les yeux gris acier de Cathal dévisagèrent Conaing.

[...]

 

"L'amertume du thé vert"

(Editions Le Fil des Mots /2014) Genre : roman

 

Ile de Kyushu, un matin de printemps 1616. Deux hommes marchent d'un bon pas dans la campagne. L'un est un fier guerrier, l'autre est un jeune porcher ignare. L'un chemine rempli d'assurance, l'autre le suit contraint et la rage au ventre. Leurs destins sont liés : l'un le sait et l'autre pas. Mais le destin joue parfois des tours... que tous deux ignorent encore.

 

 

Format 14,85 x 21 cm

152 pages - prix : 14,00 €

 

 

Un petit extrait du livre :

 

 

...Maître Jiro allongeait les pas. Hotaru le suivait, en trottinant parfois, écartelé entre la honte de s’être fait duper par une gamine et la peur d’être sévèrement puni par son patron manieur de sabre.

 « Si un jour je la retrouve, je la rosserai copieusement, par toutes les varices du vieux Goro ! » grondait-il entre ses dents.

 Ils allaient bon train, depuis l’aurore rose sale d’une journée qui s’annonçait maussade. Le crachin persista jusqu’en milieu de matinée.

 Hotaru devina qu’il était l’heure du déjeuner lorsqu’il sentit son estomac gargouiller et se recroqueviller dans ses talons. A son âge, l’appétit était là. Le maître n’allait pas tarder à faire la pause casse-croûte, sans doute....

 Mais Jiro, imperturbable, continuait son chemin.

Rizières, plantations de bananiers ou d’arbres à laque, forêts de pins ou bois de bambous, hameaux entourés parfois de palissades, collines et rivières, Hotaru ne regardait même plus le paysage : son cerveau n’était guère habitué à travailler à deux choses à la fois. Pour l’heure, il avait faim. C’était la seule chose à laquelle il était capable de penser.

 Ils mangèrent, finalement, tout en marchant, sans même échanger un mot : la part de riz de la fille, quelques lanières de viande séchée et fumée, une ou deux poignées de baies cueillies en cours de route.

 « Vraiment, cet homme-là est exaspérant ! Nous n’en pouvons plus ! » criaient les pieds endoloris d’Hotaru, pendant que sa tête lui rabâchait sournoisement :

 « Si tu retrouves un jour cette maudite femelle, n’oublie pas de le lui faire payer cher ! Non, n’oublie pas. »...

 

 

 


"1794, les chiens de l'enfer"

(éditions "Le Fil des Mots / 2012) roman historique

 

 

Ce roman est la suite de "1793, la révolte des sabots" (2010).

 

A la ferme des Barbeau, près de Chanteloup, Mathilde est de retour. Mais Jean-François n'est plus là. Alors que les colones infernales du général Turreau répandent la mort et la terreur dans la région, qui les protègera, elle et son fils Louis ?

 

 

Un petit extrait du livre :

 

"... Mathilde était à l’étable, en train de changer la litière des chèvres, lorsqu’elle entendit dehors un bruit de sabots ferrés. Coeur battant, serrant sa fourche entre ses poings bleuis, elle jeta un oeil par la porte de l’écurie. Là, au mitant(37) de la cour, un cheval portant trois corps en travers soufflait de la buée par les nasaux. Un homme le tenait par la bride, et flatta l’encolure de la bête.

Mathilde reconnut la grande carcasse de Sylvain.

 

Mi-soulagée mi-furieuse, elle accota sa fourche contre le mur, et se précipita au devant de lui.

- Ah te voilà, toi !... Et que fais-tu là, planté devant chez moi avec tes trois… morts ?

- Ils ne sont pas morts, ils sont blessés. Et au nom de la charité chrétienne, je viens te demander de l’aide pour les soigner… si tu veux bien, ajouta-t il en retirant son chapeau qu’il tritura un instant d’un air gêné.

- Ah… et celui-là, demanda-t elle en désignant du doigt le militaire couché en travers du cheval, tu comptes que je le soigne, avec ?

- Bah… les deux autres sont de braves gars de Moncoutant. Celui-ci (et il désigna le soldat du menton) était misérablement traîné, malmené par des patauds ; je me suis dit que s’il était leur prisonnier… ah, tu sais bien : les ennemis de mes ennemis sont mes …

 

- C’est bon, on va voir ce qu’on peut faire pour lui aussi, coupa Mathilde d’un ton brusque.

« Madeleine ! Madeleine ! » ; cria-t elle vers le logis.

Sylvain la regarda, la bouche ouverte et les yeux ronds.

-Ne me regardes pas comme ça, pauvre nigaud, gronda-t elle ; aides moi donc, plutôt !... "

 

(37) milieu

 

 

A vous de lire la suite...


"1793, la révolte des sabots" (éditions Le Fil des Mots / 2010)

Genre : roman historique

 

Prix de vente : 16 € 50

 

Résumé :

Mars 1793. A Paris la Convention vient de décréter la levée en masse de 300 000 hommes. Dans l’Ouest, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour une population aigrie par la persistance d’une grande inégalité sociale, déjà excédée par la suppression de la liberté de culte et la persécution à l’encontre des prêtres… A Chanteloup, près de Bressuire, la famille Barbeau vit des heures houleuses ; Jean-François, l’aîné, ne veut pas entendre parler de levée des troupes et ne demande qu’à pouvoir cultiver sa terre en paix, alors de Pierre, son cadet, est acquis aux idées républicaines et n’a qu’une idée en tête, s’enrôler comme soldat. Pierre se porte volontaire pour l’armée. A la ferme la vie continue, alors qu’à Chanteloup meurtres, répressions et exactions s’enchaînent…

Jusqu’au jour où Jean-François, revenant de Bressuire, trouve le village à feu et à sang. Sa mère, ses voisin ont été massacrés, et pire que tout, son épouse, la tendre Mathilde, qui porte son enfant, a disparu. Jean-François jette alors aux orties sa sacro-sainte neutralité ; il s’engage dans les troupes de l’armée vendéenne, et se met en quête de Mathilde…

 

Un extrait du livre

 

"... Jean-François chercha fiévreusement Mathilde dans chaque recoin.

En vain.

Il commençait à désespérer, lorsqu’il aperçut, dans un groupe de prisonniers qu’on venait de libérer, le corselet marron de son épouse. Un corsage marron, quelques mèches de cheveux châtains qui s’échappaient du bonnet … C’était elle !

Il cria son nom, mais le bruit était trop fort, la cohue trop grande. Jouant des coudes, il se fraya un passage dans la foule, bousculant les gens au passage.

« Hé, calme toi, mon gars ! » ; « Non mais ça va pas ? Tu as le feu aux fesses ? »

Peu lui importaient les protestations ; il n’entendait plus que les battements désordonnés de son cœur.

Un dernier coup de coude, et il se retrouva dehors. Elle marchait seule, à quelques mètres devant lui. Il devinait déjà l’arrondi doux du ventre qui se dessinait sous la jupe. Il la rattrapa, la saisit par le bras. Enfin.

« Mathilde ! »

Sursautant, elle se retourna.

Ce n’était pas Mathilde.

Son cœur à lui s’était arrêté de battre.

L’inconnue s’était retournée, elle hâtait son pas à présent le long de la ruelle qui descendait vers la ville.

Jean-François resta planté là, sur le pavé, les bras ballants et la tête vide. Les gens qui dévalaient la rue, les cris, l’agitation, tout ça lui était indifférent. Une main lui tapota l’épaule ; c’était le sergent Blanchet..."



NOUVEAUTE

"Douceurs et naphtaline"

 

Genre : nouvelles

Illustrations de Georges Sarre

 

Qui n’a jamais rencontré, aux détours de sa vie, un Antonin, doux rêveur fugueur, un Toine, gamin chapardeur mais dénué de malhonnêteté, un Arnaud explorateur raté, ou encore une Clémence, rebouteuse haïe mais ô combien redoutée... 

Découvrez, savourez avec gourmandise cette galerie de portraits à la fois tendres et moqueurs, parfois tracés au vitriol, mais toujours livrés avec humour. 

 

 

ISBN  :  n° 978-2-919552-34-4

Prix : 10 €

 

Un petit extrait :

 

"... On trouva bien Arnaud un peu amaigri, la mine fatiguée, le cheveu gris et le regard triste ; le grand aventurier avait dû s’user la santé au cours de ses périples dans ces contrées sauvages ! Il avait offert à son frère une statuette d’éléphant en ivoire, à Eliette une pièce de tissu aux couleurs criardes, à ses neveux des livres relatant les aventures des explorateurs Stanley et Livingstone, quelques gros billets pour les frais d’hébergement mais les malles remplies de trésors exotiques se résumaient à une simple valise contenant des vêtements soigneusement pliés et quelques effets personnels... 

 

Il  ne semblait guère avoir envie de s’épancher sur sa vie ; on le pressa pourtant de questions : avait-il chassé des lions ou des éléphants ? Les Nègres étaient-ils tous cannibales, nus et effroyablement décorés d’ossements prélevés sur leurs festins humains ?  Comment étaient leurs habitations, leurs costumes ?... 

 

L’oncle d’Afrique resta trois mois à la ferme. Trois mois durant lesquels toute la famille et le voisinage burent avec délice et frissons le récit de ses aventures lointaines. 

Il leur raconta à l’envi le battement nocturne et angoissant des tam-tams, le chant des piroguiers sur l’Ogooué, les marchés bruyants, explosant de couleurs et d’odeurs, d’Owando ou de Djambala, et les animaux de toutes sortes qu’on n’aurait jamais pensé avoir été sauvés par le bateau de Noé. Et puis la forêt inextricable peuplée de serpents venimeux, la collecte de la sève d’hévéa, les viandes rôties dont il valait mieux ne pas se renseigner sur l’origine, et encore les pygmées Mbuti vivant au fond de la jungle dans des huttes si petites que lui n’avait pu y rentrer qu’à quatre pattes.  

On lui demanda s’il avait là-bas une belle maison, avec de nombreux serviteurs. Il répondit, des nuages plein les yeux, qu’il avait une grande maison, avec une vaste véranda d’où il aimait regarder tomber la pluie..."

 

 

  

 


« Dames de pique »

 (éditions Mille Plumes : 2010)

 Genre : nouvelles

 

Ange ou démon ?

Victime ou coupable ?

Passion ou désir de vengeance poussé à son paroxysme ?

 

Découvrez ces sept nouvelles,

esquisses balançant entre noirceur et clairs-obscurs. Sept drames au féminin...

 

Un extrait de "Dames de pique"

« La Canterelle », c’était la plus grosse ferme de la région : un beau logis en pierre du pays, cossu et solide, avec son grand chai, son étable, ses granges et son pressoir, juchés au sommet d’une colline au doux arrondi. De bonnes terres à blé, des champs en terrasse couverts d’oliviers, trois hectares de bois, quelques arpents de garrigue, un étang bien poissonneux, et un petit troupeau de chèvres d’une trentaine de têtes. Sans compter la servante les trois valets, le pastoureau qui s’occupait des chèvres, et un ou deux journaliers occasionnels, pour donner le coup de main pendant les moissons.

« La Canterelle », c’était la fierté de Jules et Alice.

Lui avait la grosse cinquantaine bien portante, elle à peine moins.

Lui avait la mise des gens dont on voit qu’ils ont du bien, sans ostentation ; habits simples, mais en tissu de qualité, une petite chaîne en or avec une montre au gousset, boutons de nacre sur le ventre bedonnant, et chapeau de feutre vissé sur la tête pour dissimuler une calvitie avancée. Jules était bonhomme, mais attendait de ses valets un travail irréprochable. Lui-même ne ménageait pas sa peine, et il était le premier à retrousser ses manches, guidant fièrement la charrue en sillons bien droits, récoltant les olives charnues, maniant avec force le pressoir d’où s’écoulait le liquide doré et fruité, fort prisé dans toute la région, et qu’il vendrait au marché. On l’enviait pour son aisance, on le respectait pour son amour de la terre, sa droiture et son intégrité rigoureuse. Il aimait la nature. Il chérissait sa terre, d’un amour sensuel, quasi charnel, plus encore peut-être que sa propre famille.